Des projets intéressants

André Reefs voulait autrefois devenir pilote. Il n'y est pas parvenu. Mais il s'est révélé être un élément indispensable au moulin. "Le travail est varié et présente sans cesse de nouveaux défis. De plus, nous portons une importance toute particulière à l'hygiène, l'ordre et la propreté », déclare André. Il fait partie de la guilde des meuniers chez Commandeursmolen. Résidant à Vaals, en couple, un enfant, ses passions sont travailler et l’informatique, il fait référence aux nombreux projets du moulin. « Intéressant. Nous avons installer un nouveau broyeur afin de pouvoir produire toutes sortes de grains, flocons et produits concassés.”

... quand le boulanger passe

“Ici, nous fabriquons de la vraie farine. Qu'est-ce que cela signifie pour moi? Pouvoir profiter du produit final quand le boulanger arrive avec son pain », déclare Marcel van den Berg, meunier. Marcel, originaire de Heerlen, marié, deux enfants, qui écrit des chansons à ses heures perdues, a été formé à Commandeursmolen. « Le métier de meunier est large. Beaucoup d'éléments entrent en ligne de compte. Le plus important est qu'il faut être en permanence attentif et surtout être très bien organisé. Un beau métier. Chaque jour est différent.”

À la barre

Il y a longtemps, Josien Mooibroek (,mariée à Raoul Schyns) rêvait de devenir navigatrice au long cours. Ce n'était pas le long cours qui l'attendait, mais bien la barre de l'entreprise… elle est devenue la responsable de la qualité des produits du moulin. Josien dirigea pendant dix ans la populaire auberge « Herberg de Commandeur », qui se trouvait auparavant à côté du moulin lui-même, avant de venir rejoindre l'équipe du moulin. « Nous travaillons dur, avec de temps à autre une pincée de cet humour propre au moulin ». Ce qu'elle trouve fantastique, c'est qu'à partir d'un seul grain, sorti de la terre, il est possible de fabriquer tant de sortes différentes de farine, aux goûts et structures distincts, et à partir desquelles il est possible de produire de nombreux produits finis.

Bon sang ne saurait mentir...

Raoul Schyns, marié à Josien Mooibroek, deux enfants, domicilié à Heerlen, représente la cinquième génération de meuniers Schyns dans le Sud-Limbourg néerlandais. Il a étudié pendant quelques années la médecine vétérinaire et le droit. Mais bon sang ne saurait mentir... et il décida de devenir meunier. « Une fois qu'on a été contaminé par le “virus du meunier”, il n'est plus possible de faire autre chose. Au cœur de la riche histoire de ce moulin du XIIIe siècle, je me sens comme un passant dans l'histoire. Mais au centre de tout se trouve le client. Nous faisons tout pour produire une farine qui permettra au client de sortir du lot sur le marché.